Val de Drôme en Biovallée

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communauté de communes associant 29 communes et 30 300 hab. sur 58 850 ha. Le siège est à Eurre. Allex, Livron-sur-Drôme, Loriol-sur-Drôme et Grane ont plus de 2 000 hab.

Eurre (1 440 Eurrois, 1 806 ha dont 459 de bois), 5 km au NO de Crest, a un élevage de volailles Val d’Eurre (95 sal.); conseil Solstice (120 sal.), aide à domicile A Dom Service (30 sal.). Eurre n’avait que 640 hab. en 1975, mais plus de 1 000 au 19e s.; elle a gagné 410 hab. depuis 1999 (+40%).

Montoison (1 980 Montoisonnais, 1 611 ha), 11 km au NO de Crest sur la route de Valence, proche d’Allex, a une huilerie Richard (35 sal.). La commune n’avait pas 800 hab. en 1975 et a crû vigoureusement ensuite, mais a baissé de 50 hab. après 1999.

Ambonil (110 Amboniliens, 123 ha), 10 km au NE de Loriol, a un très petit finage enclavé entre les communes d’Allex et de Montoison.

Cliousclat (630 Cliousclatiens, 965 ha dont 350 de bois) est un beau village à 4 km au SSE de Loriol, au pied des premiers reliefs boisés où son finage atteint 474 m au mont Brian; la commune a perdu 20 habitants depuis 1999.

Mirmande (610 Mirmandais, 2 645 ha dont 1 600 de bois), 7 km SSE de Loriol, a un village perché connu pour ses ruelles et son côté médiéval, qui a attiré des artistes comme André Lhôte (1885-1962). La fréquentation touristique y maintient un artisanat d’art et des expositions; il fait partie des «plus beaux villages de France» et a augmenté de 90 hab. après 1999; mais il avait eu 1 200 hab. en 1861; travaux publics Can (75 sal.). Le finage, très boisé et accidenté à l’est et au sud du village, va jusqu’à 586 m; camping dans un vallon au SE.

La Roche-sur-Grane (180 Rochois, 1 223 ha) est à 16 km au SE de Loriol, traversée en tunnel sur 2,5 km par la LGV; camping.

Chabrillan (770 Chabrillanais, 1 775 ha dont 385 de bois), 6 km à l’ouest de Crest, juste au SE de Grane, a un «village de caractère» qui montre des restes de l’enceinte, du donjon et d’une tour de l’époque médiévale. La Drôme borne le finage au nord, flanquée de la réserve naturelle des Ramières. La commune a augmenté de 150 hab. après 1999.

Autichamp (140 Autichampais, 625 ha dont 215 de bois), 18 km SE de Loriol, 9 km SSO de Crest, est un joli village aux calades séduisantes, perché sur le rebord du plateau au-dessus de la vallée de la Grenette.

Divajeu (740 Divajois dont 70 à part, 1 325 ha dont 578 de bois) est juste au sud de Crest et accueille la maison familiale rurale de la Chauméane. Elle n’avait que 300 hab. dans les années 1950 et 1960 et a gagné des habitants ensuite, dont 110 après 1999.

La Répara-Auriples (250 La Réparois, 1 503 ha), 21 km SE de Loriol au sud de Crest, vient d’une fusion de 1992 en pays d’habitat très dispersé; la mairie est au hameau du Péage; Auriples était au sud, la Répara au NE sur la Grenette.

Soyans (400 Soyanais, 2 564 ha dont 1 220 de bois), 14 km au sud de Crest, est une commune d’habitat dispersé; le vieux village se tient perché au-dessus de la vallée encaissée du Roubion, avec les ruines d’un château du 16e s. succédant à un château féodal; un musée y est consacré à l’œuf sous tous ses aspects; mairie et école sont un peu au nord au hameau de Talon. La commune a 1000 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers).

Félines-sur-Rimandoule (87 Félinois, 846 ha dont 428 de bois), 34 km SE de Loriol, 13 km à l’ouest de Bourdeaux, s’abrite derrière un défilé du Rimandoule, petit affluent de gauche du Roubion, à 440 m; mais un glissement de terrain en 1907 a détruit une partie de l’habitat et précipité le déclin; le nom complet est de 1928.

Francillon-sur-Roubion (190 Francillonnais, 1 080 ha) est à 31 km SE de Loriol, au SE de Saou; +50 hab. après 1999.

Le Poët-Célard (140 Poëterots, 834 ha dont 268 de bois), 36 km au SE de Loriol, 4 km de Bourdeaux à 643 m, dans un vallon affluent de gauche du Roubion, a rénové son gros château renaissance; sa population s’est stabilisée depuis 1999. Poët signifie ici puy (podium).

Mornans (77 Mornansais, 1 172 ha), 5 km au nord de Bourdeaux, à l’est de Saou. La Serre Saint-Jean monte à 875 m à l’est.

Saou (590 Saôniens, 4 160 ha dont 2 456 de bois) est à 28 km ESE de Loriol, 14 km SSE de Crest. Son territoire est largement occupé par le remarquable synclinal perché de la forêt de Saou, de direction est-ouest, long de 13 km et étroit de 2 km, auquel les puissants crêts tournés vers l’extérieur donnent une belle forme de carène. Il se termine à l’est par les Trois Becs, dont le plus élevé est le Veyou (1 589 m); il est à peu près entièrement boisé (2 000 ha de forêt), en partie sous l’effet de reboisements du début du 20e siècle encouragés par Maurice Burrus (1882-1959), industriel du tabac issu d’une famille d’origine milanaise devenue alsacienne au 15e s., qui fut député du Haut-Rhin et mécène de Vaison-la-Romaine; on voit encore les restes d’un vaste château à la mode du Petit Trianon construit au creux du val en 1930. Saou, «village de caractère», est dans l’échancrure de la Vèbre qui draine le val et descend vers le Roubion, qui borde la commune au sud. Il propose un site de vol libre aux rochers de Graville, un musée du moulin de l’huile de noix, une spécialité de picodons (fromages de chèvre); refuge de la Poupoune au NO du village, sous la Roche Colombe (886 m). Supérieure à 1 600 hab. au début du 19e s., la population communale est descendue jusqu’à 350 hab. en 1975 et remonte légèrement depuis; elle a gagné 170 hab. (+40%) après 1999.

Vaunaveys-la-Rochette (590 Vaunaveysiens, 2 193 ha) est un petit village perché pittoresque à 5 km au nord de Crest à l’est d’Eurre; la commune résulte d’une fusion de 1972 entre Vaunaveys (280 hab.) et La Rochette-sur-Crest (120 hab.), et a gagné des habitants depuis, mais guère après 1999.

Cobonne (180 Cobonnois, 1 120 ha) est à 9 km NE de Crest, 23 km à l’est de Livron sur la Sye, affluent de droite de la Drôme; porte de la Herse au village.

Suze (240 hab., 1 443 ha dont 713 de bois), 12 km au NE de Crest, conserve des ruines d’un donjon carré.

Montclar-sur-Gervanne (190 Montclarois, 2 963 ha dont 1 950 de bois), 13 km ENE de Crest, a une église romane au hameau de Vaugelas; son finage monte vers l’est jusqu’à 798 m dans la forêt domaniale du Grand Barry. La commune, simplement Montclar avant 1920, avait plus de 500 hab. vers 1900.

Quatre communes encore accompagnent la Gervanne vers le nord-est sur les contreforts du Vercors, toutes dans le Parc régional du Vercors.

Beaufort-sur-Gervanne (490 Beaufortois, 948 ha) est la moins étendue et la plus en aval, à 16 km NE de Crest. Elle a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+53%).

Gigors-et-Lozeron (220 Gigorois, 3 527 ha dont 1 500 de bois), 4 km au NO de Beaufort à 669 m, est issue de deux communes réunies en 1920; elle offre les ruines d’un château féodal et une église romane au petit village de Gigors, le golf de Sagnol plus au nord. Son territoire monte à 927 m au mont Lozeron et, au-delà, il atteint par une étroite bande la barre de la Côte Blanche (1 142 m). La population diminuait régulièrement depuis le début du 19e siècle, où elle avait frôlé les 700 habitants, mais a repris un peu depuis 1982, où elle n’atteignait pas 130 hab.; le laboratoire de cosmétiques Sanoflore emploie 20 personnes, l’usine associée Farevabio 110.

Plan-de-Baix (160 Planarudolphiens, 1 939 ha dont 1 102 de bois) est à 24 km au NE de Crest, à 720 m sur le relief dominant la Gervanne sur la D70 qui mène à Léoncel en Vercors par le col de Bacchus (980 m), près duquel a été aménagé un aérodrome d’altitude (altisurface LF2623). La commune est bordée à l’est par les gorges de la Gervanne, qu’elle partage avec sa voisine Omblèze.

Eygluy-Escoulin (70 Eyglusiens, 2 653 ha dont 1 036 de bois), 37 km à l’est de Livron, 21 km NE de Crest, à 580 m, est née d’une fusion de 1971; L’Escoulin, dont le nom était le Cheylard jusqu’en 1920, avait une dizaine d’habitants. Le ban communal monte au nord à 1 342 m et ses eaux s’écoulent vers la Gervanne; les deux communes avaient plus de 400 hab. vers 1830. Plus au sud, l’étroite vallée de l’Aiguebelle descend vers Saillans.

Omblèze (72 Ombléziens, 4 492 ha dont 1 960 de bois) est la commune la plus montagnarde du Val de Drôme, au pied du Vercors. Son habitat est très dispersé, son centre approximatif se situant à 10 km au-delà de Plan-de-Baix, à 725 m, dans le haut et large bassin des sources de la Gervanne, dominé par le plateau d’Ambel. Celui-ci, soutenu par la puissante table de l’urgonien, domine de haut le Diois par la montagne d’Ambel (1 492 m) et la Tête de la Dame (1 506 m). Au nord sinue la route du col de la Bataille (1 313 m), sur la crête de partage des eaux entre Drôme et Isère. Les gorges d’Omblèze, par lesquelles la Gervanne dévale du plateau du Vercors, isolent quelque peu la commune, qui avait près de 500 hab. en 1806 et encore près de 300 en 1906; on visite les cascades de la Pissoire et de la Druise (72 m de chute), assorties de grottes et qui unissent Omblèze et Plan-de-Baix.